Quand une personne est trop pauvre pour avoir une servante, quelque élégante qu’elle soit, il faut bien qu’elle balaye sa chambre elle-même ; quand une jeune personne n’a pas de mère pour négocier ses affaires avec un jeune homme, il faut bien qu’elle s’en occupe elle-même.
 William Makepeace Thackeray, La Foire aux vanités (1847). copier la citation

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Auteur William Makepeace Thackeray
Œuvre La Foire aux vanités
Thème mères
Date 1847
Langue Français
Référence La Foire aux vanités, Tome I
Note Traduit par Georges Guiffrey
Lien web https://www.atramenta.net/lire/la-foire-aux-vanites-tome-i/10770

Contexte

“Je ne voudrais pas affirmer que le cœur de Joe ne battit pas d’aise à cette marque d’intérêt, pleine de timidité et de grâce, venant d’une simple jeune fille.
C’était une avance que peut-être des dames d’une conduite et d’un tact irréprochables eussent condamnée comme un peu risquée ; mais considérez que la pauvre Rebecca avait tout à faire à elle seule. Quand une personne est trop pauvre pour avoir une servante, quelque élégante qu’elle soit, il faut bien qu’elle balaye sa chambre elle-même ; quand une jeune personne n’a pas de mère pour négocier ses affaires avec un jeune homme, il faut bien qu’elle s’en occupe elle-même. C’est encore un bienfait du ciel que les femmes n’exercent pas leur pouvoir plus souvent, car nous ne pourrions leur résister. Elles n’ont qu’à montrer la plus légère inclination, les hommes sont aussitôt à leurs genoux.” source