“ Je dédaigne un rival : en un mot, je vous aime. C’est aux commencements des faibles passions À s’amuser encore aux protestations : Il suffit de nous voir au point où sont les nôtres ; Un coup d’œil vaut pour vous tous les discours des autres. ”
Pierre Corneille, L'Illusion comique (1636). copier la citation
Auteur | Pierre Corneille |
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Œuvre | L'Illusion comique |
Thème | discours protestation |
Date | 1636 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L’Illusion_comique_(édition_Didot,_185... |
Contexte
“Que je n’ai plus de cœur ni d’âme que pour elle ; Que ma vie...
Isabelle xxxxxxxxxxxxxxxx Épargnez ces propos superflus ;
Je les sais, je les crois : que voulez-vous de plus ? Je néglige à vos yeux l’offre d’un diadème ; Je dédaigne un rival : en un mot, je vous aime. C’est aux commencements des faibles passions À s’amuser encore aux protestations : Il suffit de nous voir au point où sont les nôtres ; Un coup d’œil vaut pour vous tous les discours des autres. Clindor Dieux ! qui l’eût jamais cru que mon sort rigoureux Se rendît si facile à mon cœur amoureux ! Banni de mon pays par la rigueur d’un père, Sans support, sans amis, accablé de misère, Et réduit à flatter le caprice arrogant Et les vaines humeurs d’un maître extravagant ;” source
Isabelle xxxxxxxxxxxxxxxx Épargnez ces propos superflus ;
Je les sais, je les crois : que voulez-vous de plus ? Je néglige à vos yeux l’offre d’un diadème ; Je dédaigne un rival : en un mot, je vous aime. C’est aux commencements des faibles passions À s’amuser encore aux protestations : Il suffit de nous voir au point où sont les nôtres ; Un coup d’œil vaut pour vous tous les discours des autres. Clindor Dieux ! qui l’eût jamais cru que mon sort rigoureux Se rendît si facile à mon cœur amoureux ! Banni de mon pays par la rigueur d’un père, Sans support, sans amis, accablé de misère, Et réduit à flatter le caprice arrogant Et les vaines humeurs d’un maître extravagant ;” source