La beauté de la chair, c’est de n’être point marbre ; c’est de palpiter, c’est de trembler, c’est de rougir, c’est de saigner ; c’est d’avoir la fermeté sans avoir la dureté ; c’est d’être blanche sans être froide
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Auteur Victor Hugo
Œuvre L'Homme qui rit
Thème beauté fermeté
Date 1869
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Homme_qui_rit_(%C3%A9d._1907)

Contexte

“Où la femme est vulnérable, au côté pitié, par exemple, qui devient si aisément amour, Josiane ne l’était pas. Non qu’elle fût insensible. L’antique comparaison de la chair avec le marbre est absolument fausse. La beauté de la chair, c’est de n’être point marbre ; c’est de palpiter, c’est de trembler, c’est de rougir, c’est de saigner ; c’est d’avoir la fermeté sans avoir la dureté ; c’est d’être blanche sans être froide ; c’est d’avoir ses tressaillements et ses infirmités ; c’est d’être la vie, et le marbre est la mort. La chair, à un certain degré de beauté, a presque le droit de nudité ; elle se couvre d’éblouissement comme d’un voile ;” source