“ Je désapprouve les hommes qui dédaignent de descendre quelquefois jusqu’à rectifier l’opinion des femmes. Peut-être les pensées de celles-ci ne sont-elles ni solides, ni profondes, ni fortes, ni subtiles ; peut-être les femmes manquent-elles quelquefois d’observation, de réflexion, de jugement, de chaleur, de génie. ”
Jane Austen, L'Abbaye de Northanger (1817). copier la citation
Auteur | Jane Austen |
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Œuvre | L'Abbaye de Northanger |
Thème | réflexion jugement |
Date | 1817 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Mme de Ferrières |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Abbaye_de_Northanger/Texte_enti... |
Contexte
“Combien je pourrais vous effrayer, dit-il, en vous racontant tout ce que je sais sur cela ! Mais je n’en ferai rien ; je veux être généreux, et vous prouver combien nous sommes bons, autant par la noblesse de mes procédés que par le sang-froid de mon courage. Je désapprouve les hommes qui dédaignent de descendre quelquefois jusqu’à rectifier l’opinion des femmes. Peut-être les pensées de celles-ci ne sont-elles ni solides, ni profondes, ni fortes, ni subtiles ; peut-être les femmes manquent-elles quelquefois d’observation, de réflexion, de jugement, de chaleur, de génie.
— Miss Morland, s’écria Miss Tilney, ne l’écoutez pas, je vous en supplie ; ayez la bonté de me dire ce que vous savez de cette terrible nouvelle.
— Sans doute que ma chère sœur veut parler de la nouvelle que lui représente son imagination, qui me semble un peu en désordre en ce moment.”
source