Je n’aime pas à parler des vivants, parce qu’on est de temps en temps exposé à rougir du bien et du mal qu’on en a dit ; du bien qu’ils gâtent, du mal qu’ils réparent.
 Denis Diderot, Jacques le Fataliste et son maître (1796). copier la citation

Contexte

“mais achève-moi l’histoire de ton capitaine. Jacques. Vous tenez encore à cette histoire ? Mais peut-être que mon capitaine est encore vivant. Le maître. Qu’est-ce que cela fait à la chose ? Jacques. Je n’aime pas à parler des vivants, parce qu’on est de temps en temps exposé à rougir du bien et du mal qu’on en a dit ; du bien qu’ils gâtent, du mal qu’ils réparent. Le maître. Ne sois ni fade panégyriste, ni censeur amer ; dis la chose comme elle est. Jacques. Cela n’est pas aisé. N’a-t-on pas son caractère, son intérêt, son goût, ses passions, d’après quoi l’on exagère ou l’on atténue ?” source