“ Chaque étranger, en la regardant, ne sentant pas son cœur de mère doit sentir son caractère de femme, et Napoléon le sentait. ”
Léon Tolstoï, Guerre et Paix (1869). copier la citation
Auteur | Léon Tolstoï |
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Œuvre | Guerre et Paix |
Thème | femmes mères |
Date | 1869 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par J.-Wladimir Bienstock |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Guerre_et_Paix_(trad._Bienstock) |
Contexte
“Napoléon, de la montagne Poklonnaïa, voyait tressaillir la vie dans la cité et sentait pour ainsi dire la respiration de ce corps grand et beau.
Chaque Russe, en regardant Moscou, sent que c’est une mère. Chaque étranger, en la regardant, ne sentant pas son cœur de mère doit sentir son caractère de femme, et Napoléon le sentait. — Cette ville asiatique aux innombrables églises, Moscou la sainte. La voilà donc, enfin, cette fameuse ville. Il était temps , dit-il. Et, descendant de cheval, il ordonna de déplier devant lui le plan de Moscou et appela le traducteur Lelorme d’Ideville.” source
Chaque Russe, en regardant Moscou, sent que c’est une mère. Chaque étranger, en la regardant, ne sentant pas son cœur de mère doit sentir son caractère de femme, et Napoléon le sentait. — Cette ville asiatique aux innombrables églises, Moscou la sainte. La voilà donc, enfin, cette fameuse ville. Il était temps , dit-il. Et, descendant de cheval, il ordonna de déplier devant lui le plan de Moscou et appela le traducteur Lelorme d’Ideville.” source