Le dieu qui réside en mon sein peut émouvoir profondément tout mon être ; mais lui, qui gouverne toutes mes forces, ne peut rien déranger autour de moi. Et voilà pourquoi la vie m’est un fardeau, pourquoi je désire la mort et j’abhorre l’existence.
 Johann Wolfgang von Goethe, Faust (1808). copier la citation

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Auteur Johann Wolfgang von Goethe
Œuvre Faust
Thème fardeau mort
Date 1808
Langue Français
Référence
Note Traduit par Gérard de Nerval
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Faust_(Goethe,_trad._Nerval,_1877)

Contexte

“Ce jour qui par des tourments intérieurs énervera jusqu’au pressentiment de chaque plaisir, qui sous mille contrariétés paralysera les inspirations de mon cœur agité. Il faut aussi, dès que la nuit tombe, m’étendre d’un mouvement convulsif sur ce lit où nul repos ne viendra me soulager, où des rêves affreux m’épouvanteront. Le dieu qui réside en mon sein peut émouvoir profondément tout mon être ; mais lui, qui gouverne toutes mes forces, ne peut rien déranger autour de moi. Et voilà pourquoi la vie m’est un fardeau, pourquoi je désire la mort et j’abhorre l’existence. MÉPHISTOPHÉLÈS. Et pourtant la mort n’est jamais un hôte très bien venu.
FAUST. Ô heureux celui à qui, dans l’éclat du triomphe, elle ceint les tempes d’un laurier sanglant, celui qu’après l’ivresse d’une danse ardente, elle vient surprendre dans les bras d’une femme !” source