“ FAUST. Ô heureux celui à qui, dans l’éclat du triomphe, elle ceint les tempes d’un laurier sanglant, celui qu’après l’ivresse d’une danse ardente, elle vient surprendre dans les bras d’une femme ! ”
Johann Wolfgang von Goethe, Faust (1808). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Faust |
Thème | ivresse danse |
Date | 1808 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Gérard de Nerval |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Faust_(Goethe,_trad._Nerval,_1877) |
Contexte
“mais lui, qui gouverne toutes mes forces, ne peut rien déranger autour de moi. Et voilà pourquoi la vie m’est un fardeau, pourquoi je désire la mort et j’abhorre l’existence.
MÉPHISTOPHÉLÈS. Et pourtant la mort n’est jamais un hôte très bien venu.
FAUST. Ô heureux celui à qui, dans l’éclat du triomphe, elle ceint les tempes d’un laurier sanglant, celui qu’après l’ivresse d’une danse ardente, elle vient surprendre dans les bras d’une femme ! Oh ! que ne puis-je, devant la puissance du grand Esprit, me voir transporté, ravi, et ensuite anéanti!
MÉPHISTOPHÉLÈS. Et quelqu’un cependant n’a pas avalé cette nuit une certaine liqueur brune...
FAUST.” source
MÉPHISTOPHÉLÈS. Et pourtant la mort n’est jamais un hôte très bien venu.
FAUST. Ô heureux celui à qui, dans l’éclat du triomphe, elle ceint les tempes d’un laurier sanglant, celui qu’après l’ivresse d’une danse ardente, elle vient surprendre dans les bras d’une femme ! Oh ! que ne puis-je, devant la puissance du grand Esprit, me voir transporté, ravi, et ensuite anéanti!
MÉPHISTOPHÉLÈS. Et quelqu’un cependant n’a pas avalé cette nuit une certaine liqueur brune...
FAUST.” source