La bonté morale répond à la charité chrétienne, et n’est pas susceptible d’excès, mais seulement d’erreur et de méprise, par rapport à son objet.
 Francis Bacon, Essais de morale et de politique (1597). copier la citation

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Auteur Francis Bacon
Œuvre Essais de morale et de politique
Thème bonté charité
Date 1597
Langue Français
Référence
Note Traduit par Antoine de La Salle
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Essais_de_morale_et_de_politique_(trad._L...

Contexte

“J’appelle simplement bonté, l’habitude de faire du bien, et bonté naturelle, l’inclination ou le penchant à en faire. C’est la plus noble faculté de l’âme humaine, et la plus grande des vertus ; elle assimile l’homme à la divinité, dont elle est le principal attribut. La bonté morale répond à la charité chrétienne, et n’est pas susceptible d’excès, mais seulement d’erreur et de méprise, par rapport à son objet. C’est une ambition excessive qui a causé la chute des anges, et un désir excessif de savoir qui a causé celle de l’homme ; mais, dans la charité, il ne peut y avoir d’excès ; jamais ange ni homme ne peut courir de risque en s’y livrant” source