“ Autant l’affectation est odieuse dans les choses civiles, autant la superstition l’est dans les choses divines [20]; il vaut mieux n’avoir absolument aucune opinion touchant les dieux, que d’avoir d’eux une idée qui leur soit injurieuse. ”
Francis Bacon, De la dignité et de l’accroissement des sciences (1605). copier la citation
Auteur | Francis Bacon |
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Œuvre | De la dignité et de l’accroissement des sciences |
Thème | superstition opinion |
Date | 1605 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Antoine de La Salle |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/De_la_dignit%C3%A9_et_de_l%E2%80%99accroi... |
Contexte
“J’aime encore mieux ajouter foi à tous les prodiges fabuleux de telle religion que ce soit, que de croire que tout ce que je vois marche sans l’impulsion d’une divinité.
contre. Cette ressemblance que le singe peut avoir avec l’homme, ne rend cet animal que plus difforme ; il en est de même de la superstition, qui n’est que le singe de la religion.
Autant l’affectation est odieuse dans les choses civiles, autant la superstition l’est dans les choses divines [20]; il vaut mieux n’avoir absolument aucune opinion touchant les dieux, que d’avoir d’eux une idée qui leur soit injurieuse. Ce n’est pas l’école d’Épicure mais, bien celle de Zenon qui a bouleversé les anciennes républiques.
L’esprit humain est de telle nature, qu’il ne peut exister de véritable athée par principes. Mais les vrais athées, ce sont les grands hypocrites, qui manient sans cesse les choses sacrées, et ne les respectent jamais.” source
contre. Cette ressemblance que le singe peut avoir avec l’homme, ne rend cet animal que plus difforme ; il en est de même de la superstition, qui n’est que le singe de la religion.
Autant l’affectation est odieuse dans les choses civiles, autant la superstition l’est dans les choses divines [20]; il vaut mieux n’avoir absolument aucune opinion touchant les dieux, que d’avoir d’eux une idée qui leur soit injurieuse. Ce n’est pas l’école d’Épicure mais, bien celle de Zenon qui a bouleversé les anciennes républiques.
L’esprit humain est de telle nature, qu’il ne peut exister de véritable athée par principes. Mais les vrais athées, ce sont les grands hypocrites, qui manient sans cesse les choses sacrées, et ne les respectent jamais.” source