“ Vous n’avez pas devant vous un cerveau en délire, un homme qui s’éloigne de la vie de ses semblables. ”
George Eliot, Daniel Deronda (1876). copier la citation
Auteur | George Eliot |
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Œuvre | Daniel Deronda |
Thème | délire cerveau |
Date | 1876 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Ernest David |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Daniel_Deronda |
Contexte
“Les autres s’écriaient : « Il se nourrit de visions ! » et je ne le niais pas ; les visions sont les créatrices et les nourrices du monde. Je mesure le monde tel qu’il est, mais je vois celui que la vision créera à nouveau. Vous n’avez pas devant vous un cerveau en délire, un homme qui s’éloigne de la vie de ses semblables.
Mordecai s’arrêta, et Deronda, devinant qu’il attendait une réponse, lui dit :
— Rendez-moi la justice de croire que je n’ai aucune inclination à traiter vos paroles de délire. J’écoute sans préjugés.”
source