Je veux vivre moi-même, autrement mieux vaut ne pas exister. Je ne veux pas passer à côté d’une mère affamée en serrant mon rouble dans ma poche, sous prétexte qu’un jour tout le monde sera heureux.
 Fiodor Dostoïevski, Crime et Châtiment (1867). copier la citation

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Auteur Fiodor Dostoïevski
Œuvre Crime et Châtiment
Thème mères passé
Date 1867
Langue Français
Référence
Note Traduit par Victor Derély
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Crime_et_Ch%C3%A2timent/Tome_1

Contexte

“Pourquoi tantôt cet imbécile de Razoumikhine attaquait-il les socialistes ? Ce sont de laborieux hommes d’affaires ; « ils s’occupent du bonheur commun » ... Non, je n’ai qu’une vie, je ne veux pas attendre « le bonheur universel ». Je veux vivre moi-même, autrement mieux vaut ne pas exister. Je ne veux pas passer à côté d’une mère affamée en serrant mon rouble dans ma poche, sous prétexte qu’un jour tout le monde sera heureux. « J’apporte, dit-on, ma pierre à l’édifice du bonheur universel, et cela suffit pour mettre mon cœur en paix. » ha ! Pourquoi donc m’avez-vous oublié ? Puisque je n’ai qu’un temps à vivre, je veux ma part de bonheur tout de suite...” source