il n’a pas une chance, mais cent. Qu’un stoïque se lève donc qui nous apprenne les ressources de l’homme ; qu’il nous apprenne qu’avec la croyance en soi-même de nouvelles puissances apparaîtront, que l’homme est le verbe fait chair, né pour guérir les péchés des nations
 Ralph Waldo Emerson, Confiance en soi (1841). copier la citation

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Auteur Ralph Waldo Emerson
Œuvre Confiance en soi
Thème croyance soi
Date 1841
Langue Français
Référence in "Essais : Premières séries"
Note Traduit 
par Émile Montégut
Lien web http://classiques.uqac.ca/classiques/Emerson_Ralph_Waldo/Essais_de_philo...

Contexte

“Mais le stupide garçon de New-Hampshire ou de Vermont qui tour à tour essaye de toutes les professions, qui attelle les équipages, afferme, colporte, ouvre une école, prêche, édite un journal, va au congrès, achète une charge de magistrat et ainsi de suite, et qui, comme un chat, retombe toujours sur ses pattes, vaut cent de ces poupées de la ville. Il marche de front avec ses jours, il ne ressent aucune honte à ne pas étudier une profession, il ne place pas sa vie dans l’avenir, mais il vit déjà ; il n’a pas une chance, mais cent. Qu’un stoïque se lève donc qui nous apprenne les ressources de l’homme ; qu’il nous apprenne qu’avec la croyance en soi-même de nouvelles puissances apparaîtront, que l’homme est le verbe fait chair, né pour guérir les péchés des nations ; qu’il nous dise qu’il aurait honte de notre compassion et que lorsqu’il agit d’après son inspiration personnelle, jetant de côté les lois, les livres, les idolâtries et les coutumes, nous ne devons pas nous apitoyer sur lui, mais le remercier et le respecter.” source