soumis aux affections, en effet, l’homme ne relève pas de lui-même, mais de la fortune, dont le pouvoir est tel sur lui que souvent il est contraint, voyant le meilleur, de faire le pire.
 Baruch Spinoza, Éthique (1677). copier la citation

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Auteur Baruch Spinoza
Œuvre Éthique
Thème affection fortune
Date 1677
Langue Français
Référence
Note Traduit par Charles Appuhn
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89thique_(Appuhn,_1913)

Contexte

“J’ai fait voir que cela pouvait arriver, bien que l’Âme humaine fût une partie de l’entendement divin dans le Corollaire de la Proposition 11, partie II. (Note de l’Auteur.) QUATRIÈME PARTIE DE L’ÉTHIQUE DE LA SERVITUDE DE L’HOMME OU DES FORCES DES AFFECTIONS J’appelle Servitude l’impuissance de l’homme à gouverner et réduire ses affections ; soumis aux affections, en effet, l’homme ne relève pas de lui-même, mais de la fortune, dont le pouvoir est tel sur lui que souvent il est contraint, voyant le meilleur, de faire le pire. Je me suis propose, dans cette Partie, d’expliquer cet état par sa cause et de montrer, en outre, ce qu’il y a de bon et de mauvais dans les affections. Avant de commencer, toutefois, il convient de présenter quelques observations préliminaires sur la perfection et l’imperfection et sur le bien et le mal.” source