“ Cependant, on s’afflige de sentir que nos malheurs puissent attrister ceux qu’on aime ; car il n’est personne qui n’évite d’être une cause d’affliction pour ses amis. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | malheur |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“car un ami, pour peu qu’il ait d’adresse et de délicatesse, trouve l’art de consoler par son seul aspect et par ses discours, ayant la connaissance du caractère de celui qui souffre et de ce qui est propre à lui causer du plaisir ou de la peine.
Cependant, on s’afflige de sentir que nos malheurs puissent attrister ceux qu’on aime ; car il n’est personne qui n’évite d’être une cause d’affliction pour ses amis. Voilà pourquoi les hommes qui ont naturellement un caractère ferme et courageux, craignent de voir leurs amis s’affliger avec eux ; et, à moins qu’on ne soit d’une insensibilité peu ordinaire [378] , on ne supporte pas l’idée de la peine qu’on peut leur faire.” source
Cependant, on s’afflige de sentir que nos malheurs puissent attrister ceux qu’on aime ; car il n’est personne qui n’évite d’être une cause d’affliction pour ses amis. Voilà pourquoi les hommes qui ont naturellement un caractère ferme et courageux, craignent de voir leurs amis s’affliger avec eux ; et, à moins qu’on ne soit d’une insensibilité peu ordinaire [378] , on ne supporte pas l’idée de la peine qu’on peut leur faire.” source