“ En effet, ce qu’on peut savoir peut être démontré ; mais l’art et la prudence ne se rapportent qu’à ce qui peut être autrement qu’il n’est. La sagesse ne se rapporte pas non plus à ce qui est de ce dernier genre, car il doit y avoir des choses que le sage soit en état de démontrer. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
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Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | sagesse prudence |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“et puisqu’il y a des principes de tout ce qui est susceptible de démonstration, et de toute science. (car la science est inséparable du raisonnement) , les principes de ce qu’il est possible de savoir ne peuvent appartenir ni à la science elle-même, ni à l’art, ni à la prudence [204]. En effet, ce qu’on peut savoir peut être démontré ; mais l’art et la prudence ne se rapportent qu’à ce qui peut être autrement qu’il n’est. La sagesse ne se rapporte pas non plus à ce qui est de ce dernier genre, car il doit y avoir des choses que le sage soit en état de démontrer. Or, si les facultés à l’aide desquelles nous saisissons la vérité, et nous pouvons constamment nous garantir de l’erreur, tant par rapport aux choses qui ne sauraient être autrement, qu’à l’égard de celles qui peuvent être autrement”
source