“ Il est donc évident qu’on ne saurait être prudent, si l’on n’est pas vertueux. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
---|---|
Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“Supposons, en effet, que ce fut le hasard, ou que cette fin principale dépendît de la fortune, elle ne se manifesterait toujours qu’à l’homme de bien ; car le vice pervertit [l’âme] , et ne peut que lui donner de fausses notions sur les principes propres à diriger ses actions. Il est donc évident qu’on ne saurait être prudent, si l’on n’est pas vertueux. XIII. Mais revenons encore une fois sur l’examen de la vertu ; elle est à peu près comme la prudence à l’égard de l’adresse : on ne peut pas dire que ce soit la même chose, mais elle lui ressemble. Ces deux qualités ont, entre elles, même rapport que la vertu absolue ou proprement dite, et la vertu naturelle.
” source
” source