L’habitude que l’on appelle prudence, consiste dans ce coup-d’œil rapide de l’âme, qui ne saurait être séparé de la vertu, comme on l’a déjà dit, et comme il est évident.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème prudence vertu
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“mais, s’il est mauvais ou répréhensible, elle prend le nom de fourberie ou de ruse ; et, par cette raison, nous appelons les hommes prudents des gens adroits, et non pas fourbes ou rusés. La prudence n’est donc pas cette faculté-là même, mais ne peut exister sans elle. L’habitude que l’on appelle prudence, consiste dans ce coup-d’œil rapide de l’âme, qui ne saurait être séparé de la vertu, comme on l’a déjà dit, et comme il est évident. Car les raisonnements [qui règlent notre conduite] comprennent le principe de ce qu’il faut faire, puisque ce principe est lui-même la fin ou le but qu’on doit se proposer, c’est-à-dire, le souverain bien quel qu’il soit [224].” source