“ La connaissance des principes ne peut être ni le produit de la science (car la science se fonde sur cette connaissance) , ni celui de l’art, qui n’a de rapport qu’aux choses contingentés.Elle ne peut pas être le produit de la prudence et de la sagesse, à peu près par la même raison. La connaissance des principes appartient donc proprement à l’esprit, ou à l’intelligence. ”
Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation
Auteur | Aristote |
---|---|
Œuvre | Éthique à Nicomaque |
Thème | sagesse intelligence |
Date | IVe siècle av. J.-C. |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Jean-François Thurot |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T... |
Contexte
“elle est une habitude d’appliquer la raison aux actions dont le résultat s’évanouit à mesure qu’elles ont lieu ; c’est-à-dire, aux affaires humaines, comme la politique, l’économie domestique, etc. Elle est une vertu de cette partie de l’ame où se trouve l’opinion. — VI. La connaissance des principes ne peut être ni le produit de la science (car la science se fonde sur cette connaissance) , ni celui de l’art, qui n’a de rapport qu’aux choses contingentés.Elle ne peut pas être le produit de la prudence et de la sagesse, à peu près par la même raison. La connaissance des principes appartient donc proprement à l’esprit, ou à l’intelligence. — VII. La sagesse (ou l’habileté, c’est-à-dire, la supériorité dans quelque genre que ce soit) Supposé à la fois l’intelligence et la science, portées à un très-haut degré de perfection. La sagesse s’applique plus aux choses ou aux vérités générales et nécessaires, au lieu que la prudence est plutôt relative aux choses particulières et contingentes.”
source