L’amour de soi peut être regardé comme le fondement ou le principe de là véritable et solide amitié, en ce sens que l’homme vertueux est toujours d’accord avec lui-même, toujours en paix avec sa conscience, et ne peut trouver ces mêmes caractères que dans ceux qui sont vertueux comme lui.
 Aristote, Éthique à Nicomaque (IVe siècle av. J.-C.). copier la citation

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Auteur Aristote
Œuvre Éthique à Nicomaque
Thème amitié amour
Date IVe siècle av. J.-C.
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-François Thurot
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/La_Morale_d%E2%80%99Aristote/Traduction_T...

Contexte

“On doit, ce semble, accorder toujours quelque chose au souvenir d’une ancienne amitié, quand ce n’est pas une excessive perversité qui nous a mis dans la nécessité de rompre avec celui que nous aimions. — IV. L’amour de soi peut être regardé comme le fondement ou le principe de là véritable et solide amitié, en ce sens que l’homme vertueux est toujours d’accord avec lui-même, toujours en paix avec sa conscience, et ne peut trouver ces mêmes caractères que dans ceux qui sont vertueux comme lui. Le méchant, au contraire, ne saurait sympathiser ni avec ses propres plaisirs, ni avec ses affections. Son ame est, pour ainsi dire, un théâtre de perpétuelles dissensions. Il est incapable de constance dans ses sentiments, et ne peut aimer personne, parce qu’il lui est impossible de s’aimer lui-même.” source