Il doit y avoir dans le cerveau humain un crible caché qui tamise, laisse passer ou retient les pensées, et ceci bien souvent à l’insu de l’homme. Il n’est pas rare de s’endormir en proie à un malaise indéfinissable et de se réveiller le lendemain matin, frais et dispos, dans un monde clair, accueillant, débarrassé de ses impuretés par le travail de la nuit.
 John Steinbeck, À l'est d'Éden (1952). copier la citation

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Auteur John Steinbeck
Œuvre À l'est d'Éden
Thème travail pensée
Date 1952
Langue Français
Référence
Note Traduit par J.-C. Bonnardot
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