“ Dieu sait ce qu'il en coûte de voir tant de charmes passer et repasser devant vous, sans que vous osiez y porter la main ! ”
Johann Wolfgang von Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774). copier la citation
Auteur | Johann Wolfgang von Goethe |
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Œuvre | Les Souffrances du jeune Werther |
Thème | frustration audace convoitise |
Date | 1774 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Pierre Leroux |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Werther |
Contexte
“l'amour, la joie, la chaleur, les délices que je ne porte pas au-dedans de moi, un autre ne me les donnera pas ; et le cœur tout plein de délices, je ne rendrai pas heureux cet autre, quand il est là froid et sans force devant moi.
Le soir J'ai tant ! et son idée dévore tout ; j'ai tant ! et sans elle tout pour moi se réduit à rien.
30 octobre Si je n'ai pas été cent fois sur le point de lui sauter au cou !… Dieu sait ce qu'il en coûte de voir tant de charmes passer et repasser devant vous, sans que vous osiez y porter la main ! Et cependant le penchant naturel de l'humanité nous porte à prendre. Les enfants ne tâchent-ils pas de saisir tout ce qu'ils aperçoivent ? Et moi !…
3 novembre Dieu sait combien de fois je me mets au lit avec le désir et quelquefois avec l'espérance de ne pas me réveiller ; et le matin j'ouvre les yeux, je revois le soleil, et je suis malheureux.” source
Le soir J'ai tant ! et son idée dévore tout ; j'ai tant ! et sans elle tout pour moi se réduit à rien.
30 octobre Si je n'ai pas été cent fois sur le point de lui sauter au cou !… Dieu sait ce qu'il en coûte de voir tant de charmes passer et repasser devant vous, sans que vous osiez y porter la main ! Et cependant le penchant naturel de l'humanité nous porte à prendre. Les enfants ne tâchent-ils pas de saisir tout ce qu'ils aperçoivent ? Et moi !…
3 novembre Dieu sait combien de fois je me mets au lit avec le désir et quelquefois avec l'espérance de ne pas me réveiller ; et le matin j'ouvre les yeux, je revois le soleil, et je suis malheureux.” source