On dit des cicatrices qu'elles se referment, en les comparant plus ou moins aux comportements de la peau. Il ne se passe rien de tel dans la vie affective d'un être humain. Les blessures sont toujours ouvertes. Elles peuvent diminuer, jusqu'à n'être plus qu'une pointe d'épingle. Elles demeurent toujours des blessures. Il faudrait plutôt comparer la trace des souffrances à la perte d'un doigt, ou à celle d'un œil.
 F. Scott Fitzgerald, Tendre est la nuit (1934). copier la citation

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Auteur F. Scott Fitzgerald
Œuvre Tendre est la nuit
Thème guérison perte cicatrices
Date 1934
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jacques Tournier
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