Toi et moi, nous ne sommes que les instruments aveugles d'une fatalité irrésistible qui nous entraîne comme deux vaisseaux poussés l'un vers l'autre par la tempête, qui se heurtent, se brisent et périssent.
 Walter Scott, Ivanhoé (1820). copier la citation

modifier
Auteur Walter Scott
Œuvre Ivanhoé
Thème fatalité tempête
Date 1820
Langue Français
Référence
Note Traduit par Alexandre Dumas
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Ivanho%C3%A9_(Scott_-_Dumas)/Texte_entier

Contexte

“Qui pourrait ne pas déplorer ton sort ? Les larmes que ces paupières n'avaient pas senties depuis vingt ans inondent mes yeux lorsque je te contemple. Mais c'en est fait, rien ne peut maintenant te sauver la vie. Toi et moi, nous ne sommes que les instruments aveugles d'une fatalité irrésistible qui nous entraîne comme deux vaisseaux poussés l'un vers l'autre par la tempête, qui se heurtent, se brisent et périssent. Pardonne-moi du moins, et séparons-nous comme se séparent des amis. J'ai vainement essayé de fléchir ta résolution, et la mienne est inébranlable comme un arrêt du destin.
— C'est ainsi, reprit Rébecca, que les hommes rejettent sur le destin les suites de leurs passions et de leurs fautes.” source
Citation originale

Explications et analyses

écrire une note
signaler