“ l'expression de ses traits était dure, et son teint très coloré. Si en réalité il ne sortait jamais des bornes de la sobriété, il eût pu intenter à sa figure un procès en diffamation et obtenir des dommages-intérêts considérables. ”
Charles Dickens, Oliver Twist (1838). copier la citation
Auteur | Charles Dickens |
---|---|
Œuvre | Oliver Twist |
Thème | visage alcool |
Date | 1838 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Alfred Gérardin |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Olivier_Twist |
Contexte
“Cette salle d'audience donnait sur la rue ; au fond était assis M. Fang derrière une petite balustrade, et près de la porte, sur une petite sellette de bois, se trouvait déjà le pauvre Olivier, tout effrayé de la gravité de cette scène.
M. Fang était de taille moyenne et presque chauve ; le peu de cheveux qui lui restaient lui couvraient le derrière et les côtés de la tête ; l'expression de ses traits était dure, et son teint très coloré. Si en réalité il ne sortait jamais des bornes de la sobriété, il eût pu intenter à sa figure un procès en diffamation et obtenir des dommages-intérêts considérables.
Le vieux monsieur lui fit un salut respectueux, et, s'avançant vers le bureau du magistrat, dit en lui remettant sa carte : «Voici mon nom et mon adresse, monsieur ;» puis il fit deux ou trois pas en arrière en saluant de nouveau, et attendit qu'on lui adressât la parole.” source
M. Fang était de taille moyenne et presque chauve ; le peu de cheveux qui lui restaient lui couvraient le derrière et les côtés de la tête ; l'expression de ses traits était dure, et son teint très coloré. Si en réalité il ne sortait jamais des bornes de la sobriété, il eût pu intenter à sa figure un procès en diffamation et obtenir des dommages-intérêts considérables.
Le vieux monsieur lui fit un salut respectueux, et, s'avançant vers le bureau du magistrat, dit en lui remettant sa carte : «Voici mon nom et mon adresse, monsieur ;» puis il fit deux ou trois pas en arrière en saluant de nouveau, et attendit qu'on lui adressât la parole.” source