“ Son mépris de ma personne fut si violent, qu'il devint contagieux et s'empara de moi. ”
Charles Dickens, Les Grandes Espérances (1861). copier la citation
Auteur | Charles Dickens |
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Œuvre | Les Grandes Espérances |
Thème | contagion mépris |
Date | 1861 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par Charles Bernard-Derosne |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Grandes_Esp%C3%A9rances |
Contexte
“«Il appelle les valets des Jeannots, ce garçon, dit Estelle avec dédain, avant que nous eussions terminé notre première partie. Et quelles mains il a !… et quels gros souliers !»
Je n'avais jamais pensé à avoir honte de mes mains, mais je commençai à les trouver assez médiocres. Son mépris de ma personne fut si violent, qu'il devint contagieux et s'empara de moi.
Elle gagna la partie, et je donnai les cartes pour la seconde. Je me trompai, justement parce que je ne voyais qu'elle, et que la jeune espiègle me surveillait pour me prendre en faute. Pendant que j'essayais de faire de mon mieux, elle me traita de maladroit, de stupide et de malotru.” source
Je n'avais jamais pensé à avoir honte de mes mains, mais je commençai à les trouver assez médiocres. Son mépris de ma personne fut si violent, qu'il devint contagieux et s'empara de moi.
Elle gagna la partie, et je donnai les cartes pour la seconde. Je me trompai, justement parce que je ne voyais qu'elle, et que la jeune espiègle me surveillait pour me prendre en faute. Pendant que j'essayais de faire de mon mieux, elle me traita de maladroit, de stupide et de malotru.” source
Citation originale