Il n'y a rien de visible, ni de perceptible dans la conception, ni même dans la grossesse ; mais être nourrice . . . c'est un bonheur de tous les moments.
 Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées (1841). copier la citation

Contexte

“Ce rire, ce regard, cette morsure, ce cri, ces quatre jouissances sont infinies : elles vont jusqu'au fond du cœur, elles y remuent des cordes qu'elles seules peuvent remuer ! Les mondes doivent se rattacher à Dieu comme un enfant se rattache à toutes les fibres de sa mère : Dieu, c'est un grand cœur de mère. Il n'y a rien de visible, ni de perceptible dans la conception, ni même dans la grossesse ; mais être nourrice, ma Louise, c'est un bonheur de tous les moments. On voit ce que devient le lait, il se fait chair, il fleurit au bout de ces doigts mignons qui ressemblent à des fleurs et qui en ont la délicatesse ; il grandit en ongles fins et transparents, il s'effile en cheveux, il s'agite avec les pieds.” source

Explications et analyses

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