Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. Si les vôtres sont les mêmes qu'au printemps dernier, dites-le-moi tout de suite. Les miens n'ont pas varié, non plus que le rêve que j'avais formé alors. Mais un mot de vous suffira pour m'imposer silence à jamais.
 Jane Austen, Orgueil et Préjugés (1813). copier la citation

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Auteur Jane Austen
Œuvre Orgueil et Préjugés
Thème sentiments
Date 1813
Langue Français
Référence
Note Traduit par Valentine Leconte et Charlotte Pressoir
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Cinq_Filles_de_Mrs_Bennet/Texte_entie...

Contexte

“Que le désir de vous rendre la tranquillité ait ajouté aux autres motifs que j'avais d'agir ainsi, je n'essaierai pas de le nier, mais votre famille ne me doit rien. Avec tout le respect que j'ai pour elle, je crois avoir songé uniquement à vous. L'embarras d'Elizabeth était tel qu'elle ne put noncerpoursuivit : — Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. Si les vôtres sont les mêmes qu'au printemps dernier, dites-le-moi tout de suite. Les miens n'ont pas varié, non plus que le rêve que j'avais formé alors. Mais un mot de vous suffira pour m'imposer silence à jamais. Désireuse de mettre un terme à son anxiété, Elizabeth retrouva enfin assez d'empire sur elle-même pour lui répondre, et sans tarder, bien qu'en phrases entrecoupées, elle lui fit entendre que depuis l'époque à laquelle il faisait allusion, ses sentiments avaient subi un changement assez profond pour qu'elle pût accueillir maintenant avec joie le nouvel aveu des siens.” source
Citation originale

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