“ on dirait que plus on a de choses, plus on en désire. ”
Louisa May Alcott, Les Quatre Filles du docteur March (1868). copier la citation
Auteur | Louisa May Alcott |
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Œuvre | Les Quatre Filles du docteur March |
Thème | désir insatisfaction |
Date | 1868 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par P.-J. Stahl |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Quatre_Filles_du_docteur_Marsch/Texte... |
Contexte
“«Je me demande si je serai jamais assez riche pour avoir de la vraie dentelle à mes robes et des nœuds sur mes bonnets !
— Vous avez dit l'autre jour que vous seriez parfaitement heureuse si vous alliez chez Annie Moffat, dit tranquillement Beth.
— Oui, je l'ai dit. Eh bien, c'est vrai. Je suis heureuse et ne veux plus me plaindre ; j'ai tort ; je suis trop enfant pour mon âge ; je suis moins sage que vous, Beth ; mais on dirait que plus on a de choses, plus on en désire. Là, maintenant tout est prêt, excepté ma robe de bal que je vais laisser à plier à maman», dit Meg, dont le front s'éclaircit en regardant la robe de tarlatane blanche souvent repassée et raccommodée, qu'elle appelait d'un air important sa robe de bal.” source
— Vous avez dit l'autre jour que vous seriez parfaitement heureuse si vous alliez chez Annie Moffat, dit tranquillement Beth.
— Oui, je l'ai dit. Eh bien, c'est vrai. Je suis heureuse et ne veux plus me plaindre ; j'ai tort ; je suis trop enfant pour mon âge ; je suis moins sage que vous, Beth ; mais on dirait que plus on a de choses, plus on en désire. Là, maintenant tout est prêt, excepté ma robe de bal que je vais laisser à plier à maman», dit Meg, dont le front s'éclaircit en regardant la robe de tarlatane blanche souvent repassée et raccommodée, qu'elle appelait d'un air important sa robe de bal.” source
Citation originale