Hâtons-nous donc, non seulement parce qu'à chaque instant nous nous rapprochons de la mort, mais parce que l'intelligence de la suite des choses cesse en nous avant tout le reste.
 Marc Aurèle, Pensées pour moi-même (vers 170-180). copier la citation

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Auteur Marc Aurèle
Œuvre Pensées pour moi-même
Thème intelligence âge
Date vers 170-180
Langue Français
Référence
Note Traduit par Auguste Couat
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Pens%C3%A9es_de_Marc-Aur%C3%A8le_(Couat)/...

Contexte

“Si notre esprit commence à déraisonner, nous pourrons toujours respirer, prendre des aliments, avoir des représentations et des tendances, [etc.,] mais ce qui s'éteint d'abord en nous, c'est le pouvoir de nous gouverner nous-mêmes, d'appliquer exactement et dans toutes leurs nuances[1] les règles du devoir, d'analyser nos impressions[2], de considérer s'il est temps de nous donner congé de la vie, et de résoudre tant de questions qui exigent une raison exercée. Hâtons-nous donc, non seulement parce qu'à chaque instant nous nous rapprochons de la mort, mais parce que l'intelligence de la suite des choses cesse en nous avant tout le reste.
2 Observez encore ceci : toute chose que produit la nature, quoi qui vienne à se produire en elle, garde même en cela je ne sais quelle grâce et quel attrait[3]. Par exemple, la cuisson du pain en fait éclater certaines parties ; bien que ces crevasses soient en quelque sorte contraires au dessein de la fabrication, elles ne déplaisent pas ; elles donnent véritablement envie de manger.” source

Explications et analyses

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