“ Ô vous qui chérissez les hommes, vous qui ne craignez pas de lutter contre la tyrannie, de quelque part qu'elle vienne, montrez-vous. Toutes les contrées de l'ancien monde sont en butte à l'oppression. La liberté s'est vue poursuivie dans tous les points du globe. Depuis long-temps l'asie & l'afrique l'ont repoussée ; l'europe la regarde comme une étrangère & l'angleterre lui a donné le signal du départ. ”
Thomas Paine, Le Sens commun (1776). copier la citation
Auteur | Thomas Paine |
---|---|
Œuvre | Le Sens commun |
Thème | oppression liberté |
Date | 1776 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François Xavier Lanthenas |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Sens_commun/Texte_entier |
Contexte
“Le pacte social se dissoudroit, l'équité disparoîtroît de la terre, si nous étions sourds à la voix de la sensibilité. Que de fois le vol & le meurtre demeureroient impunis, si nos passions outragées ne nous provoquoient à la justice !
Ô vous qui chérissez les hommes, vous qui ne craignez pas de lutter contre la tyrannie, de quelque part qu'elle vienne, montrez-vous. Toutes les contrées de l'ancien monde sont en butte à l'oppression. La liberté s'est vue poursuivie dans tous les points du globe. Depuis long-temps l'asie & l'afrique l'ont repoussée ; l'europe la regarde comme une étrangère & l'angleterre lui a donné le signal du départ. Ah ! recevez cette fugitive, & préparez, avant qu'il soit trop tard, un asyle au genre-humain.
Des ressources de l'Amérique. — Réflexions diverses.
Je n'ai rencontré personne, soit en angleterre soit en amérique qui ne pensât que tôt ou tard la séparation auroit lieu entre ces deux contrées, & jamais nous n'avons montré moins de jugement, que lorsque nous avons tâché de définir ce que nous appelons la maturité de l'amérique pour l'indépendance.” source
Ô vous qui chérissez les hommes, vous qui ne craignez pas de lutter contre la tyrannie, de quelque part qu'elle vienne, montrez-vous. Toutes les contrées de l'ancien monde sont en butte à l'oppression. La liberté s'est vue poursuivie dans tous les points du globe. Depuis long-temps l'asie & l'afrique l'ont repoussée ; l'europe la regarde comme une étrangère & l'angleterre lui a donné le signal du départ. Ah ! recevez cette fugitive, & préparez, avant qu'il soit trop tard, un asyle au genre-humain.
Des ressources de l'Amérique. — Réflexions diverses.
Je n'ai rencontré personne, soit en angleterre soit en amérique qui ne pensât que tôt ou tard la séparation auroit lieu entre ces deux contrées, & jamais nous n'avons montré moins de jugement, que lorsque nous avons tâché de définir ce que nous appelons la maturité de l'amérique pour l'indépendance.” source