Si notre regard portait au-delà des limites de la connaissance, et même plus loin que le halo de nos pressentiments, peut-être recueillerions-nous avec plus de confiance encore nos tristesses que nos joies. Elles sont des aubes nouvelles où l'inconnu nous visite. L'âme, effarouchée et craintive, se tait : tout s'écarte, un grand calme se fait, et l'inconnaissable se dresse, silencieux.
 Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète (1929). copier la citation

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Auteur Rainer Maria Rilke
Œuvre Lettres à un jeune poète
Thème tristesse inconnu
Date 1929
Langue Français
Référence
Note Traduit par Bernard Grasset
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