“ N'aime ni ne hais ta vie : mais ce que tu vivras, vis-le bien. Ta vie sera-t-elle longue ou courte ? laisse faire au ciel ! Prépare-toi maintenant à un autre spectacle. ”
John Milton, Le Paradis perdu (1667). copier la citation
Auteur | John Milton |
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Œuvre | Le Paradis perdu |
Thème | haine vie vivre |
Date | 1667 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | Traduit par François-René de Chateaubriand |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Paradis_perdu |
Contexte
“«Désormais je ne fuis point la mort, ni ne voudrais prolonger beaucoup ma vie, incliné plutôt à m'enquérir comment je puis le plus doucement et le plus aisément quitter cet incommode fardeau qu'il me faudra porter jusqu'au jour marqué pour le rendre, et attendre avec patience ma dissolution !»
Michel répliqua : «N'aime ni ne hais ta vie : mais ce que tu vivras, vis-le bien. Ta vie sera-t-elle longue ou courte ? laisse faire au ciel ! Prépare-toi maintenant à un autre spectacle.»
Adam regarda, et il vit une plaine spacieuse, couverte de tentes de différentes couleurs ; près de quelques-unes paissaient des troupeaux de bétail. De plusieurs autres on entendait s'élever le son d'instruments qui produisaient les mélodieux accords de la harpe et de l'orgue : on voyait celui qui faisait mouvoir les touches et les cordes ; sa main légère par toutes les proportions, volait inspirée en bas et en haut, et poursuivait en travers la fugue sonore.” source
Michel répliqua : «N'aime ni ne hais ta vie : mais ce que tu vivras, vis-le bien. Ta vie sera-t-elle longue ou courte ? laisse faire au ciel ! Prépare-toi maintenant à un autre spectacle.»
Adam regarda, et il vit une plaine spacieuse, couverte de tentes de différentes couleurs ; près de quelques-unes paissaient des troupeaux de bétail. De plusieurs autres on entendait s'élever le son d'instruments qui produisaient les mélodieux accords de la harpe et de l'orgue : on voyait celui qui faisait mouvoir les touches et les cordes ; sa main légère par toutes les proportions, volait inspirée en bas et en haut, et poursuivait en travers la fugue sonore.” source
Citation originale