Cependant les hommes en sont arrivés à ce point que fréquemment ils meurent de faim, non par manque de nécessaire, mais par manque de luxe ; et je connais une brave femme qui croit que son fils a perdu la vie pour s’être mis à ne boire que de l’eau.
 Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation

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Auteur Henry David Thoreau
Œuvre Walden ou la Vie dans les bois
Thème faim femmes
Date 1854
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te...

Contexte

“Et, dites-moi, que peut désirer de plus un homme raisonnable, en temps de paix, à l’ordinaire midi, qu’un nombre suffisant d’épis de maïs verts bouillis, avec l’addition de sel ? Il n’était pas jusqu’à la petite variété dont j’usais qui ne fût une concession aux demandes de l’appétit, et non de la santé. Cependant les hommes en sont arrivés à ce point que fréquemment ils meurent de faim, non par manque de nécessaire, mais par manque de luxe ; et je connais une brave femme qui croit que son fils a perdu la vie pour s’être mis à ne boire que de l’eau. Le lecteur remarquera que je traite le sujet à un point de vue plutôt économique que diététique, et ne s’aventurera pas à mettre ma sobriété à l’épreuve qu’il n’ait un office bien garni.
Le pain, je commençai par le faire de pure farine de maïs et sel, vrai « hoecakes » [30]” source