Le philanthrope entoure trop souvent l’humanité du souvenir de ses chagrins de rebut comme d’une atmosphère, et appelle cela sympathie. C’est notre courage que nous devrions partager, non pas notre désespoir, c’est notre santé et notre aise, non pas notre malaise, et prendre garde à ce que celui-ci ne se répande par contagion.
 Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation

ajouter
Auteur Henry David Thoreau
Œuvre Walden ou la Vie dans les bois
Thème humanité santé
Date 1854
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te...

Contexte

“Sa bonté doit être non pas un acte partiel plus qu’éphémère, mais un constant superflu, qui ne lui coûte rien et dont il reste inconscient. Cette charité qui nous occupe couvre une multitude de péchés [39] . Le philanthrope entoure trop souvent l’humanité du souvenir de ses chagrins de rebut comme d’une atmosphère, et appelle cela sympathie. C’est notre courage que nous devrions partager, non pas notre désespoir, c’est notre santé et notre aise, non pas notre malaise, et prendre garde à ce que celui-ci ne se répande par contagion. De quelles plaines australes se font entendre les cris lamentables ? Sous quelles latitudes résident les païens à qui nous voudrions envoyer la lumière ? Qui cet homme intempérant et brutal que nous voudrions racheter ?” source