Les nations viennent et s’en vont sans le souiller. C’est un miroir que nulle pierre ne peut fêler, dont le vif-argent jamais ne se dissipera, dont sans cesse la Nature ravive le doré
 Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation

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Auteur Henry David Thoreau
Œuvre Walden ou la Vie dans les bois
Thème argent nature
Date 1854
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te...

Contexte

“En tel jour, de septembre ou d’octobre, Walden est un parfait miroir de forêt, serti tout autour de pierres aussi précieuses à mes yeux que si elles fussent moindres ou de plus de prix. Rien d’aussi beau, d’aussi pur, et en même temps d’aussi large qu’un lac, peut-être, ne repose sur la surface de la terre. De l’eau ciel. Il ne réclame point de barrière. Les nations viennent et s’en vont sans le souiller. C’est un miroir que nulle pierre ne peut fêler, dont le vif-argent jamais ne se dissipera, dont sans cesse la Nature ravive le doré ; ni orages, ni poussière, ne sauraient ternir sa surface toujours fraîche – un miroir dans lequel sombre toute impureté à lui présentée, que balaie et époussette la brosse brumeuse du soleil – voici l’essuie-meubles léger –” source