Lorsque la comédie, ce peut être la tragédie de la vie, est terminée, le spectateur passe son chemin. Il s’agissait d’une sorte de fiction, d’un simple travail de l’imagination, autant que sa personne était en jeu. Ce dédoublement peut facilement faire de nous parfois de pauvres voisins, de pauvres amis.
Je trouve salutaire d’être seul la plus grande partie du temps.
 Henry David Thoreau, Walden ou la Vie dans les bois (1854). copier la citation

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Auteur Henry David Thoreau
Œuvre Walden ou la Vie dans les bois
Thème imagination dédoublement
Date 1854
Langue Français
Référence
Note Traduit par Louis Fabulet
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Walden_ou_la_vie_dans_les_bois/Fabulet/Te...

Contexte

“Quelque opiniâtreté que je mette à mon expérience, je suis conscient de la présence et de la critique d’une partie de moi, que l’on dirait n’être pas une partie de moi, mais un spectateur, qui ne partage aucune expérience et se contente d’en prendre note, et qui n’est pas plus moi qu’il n’est vous. Lorsque la comédie, ce peut être la tragédie de la vie, est terminée, le spectateur passe son chemin. Il s’agissait d’une sorte de fiction, d’un simple travail de l’imagination, autant que sa personne était en jeu. Ce dédoublement peut facilement faire de nous parfois de pauvres voisins, de pauvres amis. Je trouve salutaire d’être seul la plus grande partie du temps. Être en compagnie, fût-ce avec la meilleure, est vite fastidieux et dissipant. J’aime à être seul. Je n’ai jamais trouvé de compagnon aussi compagnon que la solitude. Nous sommes en général plus isolés lorsque nous sortons pour nous mêler aux hommes que lorsque nous restons au fond de nos appartements.” source