“ On mangea sans trop causer, et l’on s’endormit sans trop réfléchir. ”
Jules Verne, Voyage au centre de la Terre (1864). copier la citation
Auteur | Jules Verne |
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Œuvre | Voyage au centre de la Terre |
Thème | |
Date | 1864 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/Voyage_au_centre_de_la_Terre/Texte_entier |
Contexte
“Il marchait, il glissait, il dégringolait même, avec une conviction qu’après tout il valait mieux admirer.
À six heures du soir, après une promenade peu fatigante, nous avions gagné deux lieues dans le sud, mais à peine un quart de mille en profondeur.
Mon oncle donna le signal du repos. On mangea sans trop causer, et l’on s’endormit sans trop réfléchir. Nos dispositions pour la nuit étaient fort simples : une couverture de voyage, dans laquelle on se roulait, composait toute la literie. Nous n’avions à redouter ni froid, ni visite importune. Les voyageurs qui s’enfoncent au milieu des déserts de l’Afrique, au sein des forêts du nouveau monde, sont forcés de veiller les uns sur les autres pendant les heures du sommeil.” source
À six heures du soir, après une promenade peu fatigante, nous avions gagné deux lieues dans le sud, mais à peine un quart de mille en profondeur.
Mon oncle donna le signal du repos. On mangea sans trop causer, et l’on s’endormit sans trop réfléchir. Nos dispositions pour la nuit étaient fort simples : une couverture de voyage, dans laquelle on se roulait, composait toute la literie. Nous n’avions à redouter ni froid, ni visite importune. Les voyageurs qui s’enfoncent au milieu des déserts de l’Afrique, au sein des forêts du nouveau monde, sont forcés de veiller les uns sur les autres pendant les heures du sommeil.” source