Le vent se tait. La nature a l’air d’une morte et ne respire plus.
 Jules Verne, Voyage au centre de la Terre (1864). copier la citation

Contexte

“Il est d’une humeur massacrante, à voir l’océan se prolonger indéfiniment devant ses yeux. Il hausse les épaules à mes paroles. « Nous aurons de l’orage, dis-je en étendant la main vers l’horizon. Ces nuages s’abaissent sur la mer comme pour l’écraser ! » Silence général. Le vent se tait. La nature a l’air d’une morte et ne respire plus. Sur le mât, où je vois déjà poindre un léger feu Saint-Elme, la voile détendue tombe en plis lourds. Le radeau est immobile au milieu d’une mer épaisse, et sans ondulations. Mais, si nous ne marchons plus, à quoi bon conserver cette toile, qui peut nous mettre en perdition au premier choc de la tempête ?” source