Ceux qui continuoient à se gorger de bière, perdoient souvent leur crédit chez le cabaretier, faute de payer leur compte.
 Benjamin Franklin, Vie de Benjamin Franklin (1791). copier la citation

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Auteur Benjamin Franklin
Œuvre Vie de Benjamin Franklin
Thème
Date 1791
Langue Français
Référence
Note Traduit par Jean-Henri Castéra
Lien web https://www.atramenta.net/lire/vie-de-franklin-ecrite-par-lui-meme--tome...

Contexte

“Ils firent, ainsi que moi, venir d'une maison voisine, un bon plat de gruau chaud, dans lequel il y avoit un petit morceau de beurre, avec du pain grillé et de la muscade. C'étoit un bien meilleur déjeûner, qui coûtoit tout au plus la valeur d'une pinte de bière, c'est-à-dire, trois demi-sols ; et qui, en même-temps, fesoit qu'on avoit des idées bien plus claires.
Ceux qui continuoient à se gorger de bière, perdoient souvent leur crédit chez le cabaretier, faute de payer leur compte. Ils s'adressoient alors à moi, pour que je leur servisse de caution ; leur lumière, disoient-ils, étoit éteinte. Je me tenois chaque samedi au soir, auprès de la table, où l'on payoit l'ouvrage de la semaine, et je prenois les petites sommes dont j'avois répondu.” source