Le moi, comme synthèse de fini et d’infini, est d’abord posé, existe κατα δυναμιν ; ensuite, pour devenir, il se projette sur l’écran de l’imagination et c’est ce qui lui révèle l’infini du possible. Le moi κατα δυναμιν contient autant de possible que de nécessité, car il est bien lui-même, mais il doit le devenir. Il est nécessité, puisqu’il est lui-même, et possible, puisqu’il doit le devenir.
 Søren Kierkegaard, Traité du désespoir (1849). copier la citation

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Auteur Søren Kierkegaard
Œuvre Traité du désespoir
Thème imagination nécessité
Date 1849
Langue Français
Référence
Note Traduit par Knud Ferlov et Jean-J. Gateau
Lien web