L’homme qui se tait est réduit en effet à son propre tête-à-tête, et la réalité ne vient pas à son secours en le châtiant, en faisant retomber sur lui les suites de ses paroles. En ce sens-là, non il n’en coûte de se taire. Mais aussi celui qui sait, où il y a de quoi trembler, craint plus que tout justement tout méfait, toute faute, d’une orientation intérieure et sans trace au dehors.
 Søren Kierkegaard, Traité du désespoir (1849). copier la citation

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Auteur Søren Kierkegaard
Œuvre Traité du désespoir
Thème réalité parole
Date 1849
Langue Français
Référence
Note Traduit par Knud Ferlov et Jean-J. Gateau
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