un corps naturel ne se divise pas ou ne se raréfie pas à l’infini, mais jusqu’à un terme déterminé.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“- parce que, c’est une constatation des sens, les vapeurs ne montent pas jusqu’à la hauteur du sommet de certaines montagnes. - Quant à l’argument d’une raréfaction d’un corps à l’infini, parce qu’un corps est divisible à l’infini, il est sans valeur ; un corps naturel ne se divise pas ou ne se raréfie pas à l’infini, mais jusqu’à un terme déterminé. Solutions : 1. Certains ont pensé que cette objection pouvait se résoudre ainsi : les eaux sont lourdes par nature, mais elles sont contenues au-dessus des cieux par une puissance divine. S. Augustin rejette cette solution parce que, dit-il, "il nous faut chercher maintenant comment Dieu a institué les natures des choses, et non ce qu’il veut opérer en elles pour la manifestation miraculeuse de sa puissance".” source