“ En sens contraire, tous les principes moraux de la loi appartiennent à la loi naturelle. Or, le précepte d’aimer Dieu plus que soi-même est un précepte moral de la loi. Il relève donc de la loi naturelle. Et par conséquent, l’ange peut aimer Dieu d’un amour naturel plus que lui-même. ”
Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation
Auteur | Thomas d'Aquin |
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Œuvre | Somme théologique |
Thème | amour soi |
Date | 1274 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | http://docteurangelique.free.fr/saint_thomas_d_aquin/oeuvres_completes.h... |
Contexte
“S. Augustin parle de deux cités fondées sur deux amours : l’une, la cité terrestre, fondée sur l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ; l’ autre, la cité céleste fondée sur l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi. Aimer Dieu plus que soi-même ne relève donc pas de la nature.
En sens contraire, tous les principes moraux de la loi appartiennent à la loi naturelle. Or, le précepte d’aimer Dieu plus que soi-même est un précepte moral de la loi. Il relève donc de la loi naturelle. Et par conséquent, l’ange peut aimer Dieu d’un amour naturel plus que lui-même. Réponse :
Certains ont prétendu que l’ange aime naturellement Dieu plus que lui-même d’un amour de convoitise ; car il désire pour lui-même le bien divin plus que son propre bien. D’une certaine manière cependant ils admettent que l’ange aime Dieu plus que lui-même d’un amour d’amitié en ce sens que par nature il veut à Dieu un bien plus grand qu’à lui-même ;” source
En sens contraire, tous les principes moraux de la loi appartiennent à la loi naturelle. Or, le précepte d’aimer Dieu plus que soi-même est un précepte moral de la loi. Il relève donc de la loi naturelle. Et par conséquent, l’ange peut aimer Dieu d’un amour naturel plus que lui-même. Réponse :
Certains ont prétendu que l’ange aime naturellement Dieu plus que lui-même d’un amour de convoitise ; car il désire pour lui-même le bien divin plus que son propre bien. D’une certaine manière cependant ils admettent que l’ange aime Dieu plus que lui-même d’un amour d’amitié en ce sens que par nature il veut à Dieu un bien plus grand qu’à lui-même ;” source