Un être peut pâtir de trois manières 1. Au sens strict, quand il perd quelque chose qui lui convient naturellement ou selon sa propre inclination ; par exemple, quand l’eau perd sa froidure par l’effet de la chaleur ; quand l’homme tombe malade ou s’attriste.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

ajouter
Auteur Thomas d'Aquin
Œuvre Somme théologique
Thème sens eau
Date 1274
Langue Français
Référence
Note
Lien web http://docteurangelique.free.fr/saint_thomas_d_aquin/oeuvres_completes.h...

Contexte

“Or toutes les puissances de l’âme végétative sont actives, et ce sont cependant les plus basses des puissances de l’âme. À plus forte raison les puissances intellectuelles, qui sont les plus hautes, sont-elles toutes actives.
En sens contraire, pour Aristote, comprendre est une certaine manière de pâtir.
Réponse :
Un être peut pâtir de trois manières 1. Au sens strict, quand il perd quelque chose qui lui convient naturellement ou selon sa propre inclination ; par exemple, quand l’eau perd sa froidure par l’effet de la chaleur ; quand l’homme tombe malade ou s’attriste. - 2. En un sens plus large, un être pâtit quand quelque chose lui est ôté, que cela lui convienne ou non ; c’est le cas non seulement de celui qui tombe malade, mais de celui qui revient à la santé ; non seulement de celui qui s’attriste, mais de celui qui se réjouit ;” source