Tout ce qui n’appartient pas à l’essence d’une réalité est accidentel. Si la puissance de l’âme n’appartient pas à son essence, elle est donc un accident.
 Thomas d'Aquin, Somme théologique (1274). copier la citation

Contexte

“La puissance sensible est ce par quoi nous sentons ; la puissance intellectuelle, ce par quoi nous pensons. Or "le principe propre de la sensation et de l’intellection, c’est l’âme " selon Aristote. L’âme est donc identique à ses puissances. 5. Tout ce qui n’appartient pas à l’essence d’une réalité est accidentel. Si la puissance de l’âme n’appartient pas à son essence, elle est donc un accident. Or c’est contraire à la pensée de S. Augustin. Pour lui, les fonctions notées plus haut "ne sont pas dans l’âme comme dans un sujet, à la manière dont la couleur, la configuration, ou tout autre mode de la qualité et de la quantité appartiennent à un corps.” source