N’est-ce pas souffrir que d’aimer pour une vie seulement ? N’as-tu pas senti le goût des éternelles amours ? Comprends-tu maintenant à quels ravissements une créature s’élève, alors qu’elle est double à aimer celui qui ne trahit jamais l’amour, celui devant lequel on s’agenouille en adorant.
 Honoré de Balzac, Séraphîta (1834). copier la citation

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Auteur Honoré de Balzac
Œuvre Séraphîta
Thème amour vie
Date 1834
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/S%C3%A9raph%C3%AEta

Contexte

“car cet amour est la vraie lumière. Conçois-tu maintenant avec quelle ardeur je voudrais te savoir quitte de cette vie qui te pèse, et te voir plus près que tu ne l’es encore du monde où l’on aime toujours. N’est-ce pas souffrir que d’aimer pour une vie seulement ? N’as-tu pas senti le goût des éternelles amours ? Comprends-tu maintenant à quels ravissements une créature s’élève, alors qu’elle est double à aimer celui qui ne trahit jamais l’amour, celui devant lequel on s’agenouille en adorant. » Je voudrais avoir des ailes, Wilfrid, pour t’en couvrir, avoir de la force à te donner pour te faire entrer par avance dans le monde où les plus pures joies du plus pur attachement qu’on éprouve sur cette terre feraient une ombre dans le jour qui vient incessamment éclairer et réjouir les cœurs.” source