“ Les hommes se trompent toujours dans leurs sciences, en ne voyant pas que tout, sur leur globe, est relatif et s’y coordonne à une révolution générale, à une production constante qui nécessairement entraîne un progrès et une fin. L’homme lui-même n’est pas une création finie, sans quoi Dieu ne serait pas ! ”
Honoré de Balzac, Séraphîta (1834). copier la citation
Auteur | Honoré de Balzac |
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Œuvre | Séraphîta |
Thème | création progrès |
Date | 1834 |
Langue | Français |
Référence | |
Note | |
Lien web | https://fr.wikisource.org/wiki/S%C3%A9raph%C3%AEta |
Contexte
“Nous ne pouvons mesurer l’orbite immense de la pensée divine de laquelle nous ne sommes qu’une parcelle aussi petite que Dieu est grand, mais nous pouvons en pressentir l’étendue, nous agenouiller, adorer, attendre. Les hommes se trompent toujours dans leurs sciences, en ne voyant pas que tout, sur leur globe, est relatif et s’y coordonne à une révolution générale, à une production constante qui nécessairement entraîne un progrès et une fin. L’homme lui-même n’est pas une création finie, sans quoi Dieu ne serait pas !
— Comment as-tu trouvé le temps d’apprendre tant de choses ? dit la jeune fille.
— Je me souviens, répondit-il.
— Tu me sembles plus beau que tout ce que je vois.
— Nous sommes un des plus grands ouvrages de Dieu.”
source