Imparfait, le monde admet une marche, un progrès ; mais parfait, il est stationnaire. S’il est impossible d’admettre un Dieu progressif, ne sachant pas de toute éternité le résultat de sa création
 Honoré de Balzac, Séraphîta (1834). copier la citation

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Auteur Honoré de Balzac
Œuvre Séraphîta
Thème création progrès
Date 1834
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/S%C3%A9raph%C3%AEta

Contexte

“le monde n’avance ni ne recule jamais, il roule dans une éternelle circonférence d’où il ne sortira point ? Dieu sera donc dépendant de son œuvre ; elle lui est donc co-éternelle, ce qui fait revenir l’une des propositions qui attaquent le plus Dieu. Imparfait, le monde admet une marche, un progrès ; mais parfait, il est stationnaire. S’il est impossible d’admettre un Dieu progressif, ne sachant pas de toute éternité le résultat de sa création ; Dieu stationnaire existe-t-il ? n’est-ce pas le triomphe de la Matière ? n’est-ce pas la plus grande de toutes les négations ? Dans la première hypothèse, Dieu périt par faiblesse ; dans la seconde, il périt par la puissance de son inertie.” source