celui qui méprise mon art périra par sa propre ignorance.
 Walter Scott, Quentin Durward (1823). copier la citation

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Auteur Walter Scott
Œuvre Quentin Durward
Thème ignorance art
Date 1823
Langue Français
Référence
Note Traduit par Albert Montémont
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Quentin_Durward/Texte_entier

Contexte

“« Croit-il que pour ce vil salaire j’exercerai à son profit cette science céleste que j’ai étudiée avec l’abbé arménien d’Istrahoff, qui n’avait pas vu le soleil depuis quarante ans ; avec le Grec Dubravius, qu’on dit avoir ressuscité des morts ; enfin après avoir moi-même visité le Scheik Eba-Hali dans sa caverne des déserts de la Thébaïde ? Non, de par le ciel ! celui qui méprise mon art périra par sa propre ignorance. Dix pièces d’or ! J’aurais presque honte d’offrir à Toinette une pareille bagatelle pour s’acheter une nouvelle garniture de rubans. » Tout en parlant ainsi, le sage indigné n’en versa pas moins les pièces d’or méprisées dans une grande poche qu’il portait à sa ceinture, poche que Toinette et les autres personnes qui l’aidaient dans ses folles dépenses possédaient le secret de vider aussi promptement au moins que le philosophe, avec toute sa science, avait celui de la remplir.” source