Rien n’est plus farouche et rien n’est plus touchant. Quand une femme le jette, on croit entendre une louve ; quand une louve le pousse, on croit entendre une femme.
 Victor Hugo, Quatrevingt-treize (1874). copier la citation

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Auteur Victor Hugo
Œuvre Quatrevingt-treize
Thème femmes
Date 1874
Langue Français
Référence
Note
Lien web https://fr.wikisource.org/wiki/Quatrevingt-treize

Contexte

“C’était un tas charmant, bras et jambes mêlés, paupières fermées, blondes têtes souriantes. La mère reconnut ses enfants. Elle jeta un cri effrayant. Ce cri de l’inexprimable angoisse n’est donné qu’aux mères. Rien n’est plus farouche et rien n’est plus touchant. Quand une femme le jette, on croit entendre une louve ; quand une louve le pousse, on croit entendre une femme. Ce cri de Michelle Fléchard fut un hurlement. Hécube aboya, dit Homère. C’était ce cri que le marquis de Lantenac venait d’entendre. On a vu qu’il s’était arrêté. Le marquis était entre l’issue du passage par où Halmalo l’avait fait échapper, et le ravin.” source